Hybride.
Telle est qualifiée la nouvelle technologie écologiquement responsable chez les constructeurs automobiles dans le monde entier.
Face au durcissement des normes anti-pollution, les constructeurs automobiles sont devenus très à cheval sur le plan écologique.
Et le confinement dû à la pandémie leur a donné raison. Les émissions du CO2 et d’autres matières polluantes ont étonnement diminué grâce à la suspension de la circulation durant le confinement.
Les consommateurs sont devenus plus sensibles aux voitures dites “écologiques”. Ce changement a engendré une demande accrue sur le marché : un nouveau challenge pour l’industrie de l’automobile.
Cette génération de voitures combine entre 2 types de motorisations différents.
Les voitures hybrides sont particulièrement constituées d’un moteur principal à combustion interne dit thermique (essence ou diesel) en plus d’un ou de plusieurs moteurs électriques secondaires alimentés par de l’énergie stockée dans des batteries. Les deux moteurs peuvent fonctionner en alternance ou simultanément.
Pourquoi l’hybride?
L’hybride reste une alternative plus écologique au moteur thermique, particulièrement celui à l’essence.
Le directeur central commercial chez Toyota Maroc M. Oussama AMEUR a précisé lors de son échange avec la MAP que la réduction des émissions du CO2, les baisses de la consommation et des dépenses du service après vente (SAV) par rapport au diesel sont tous des avantages substantiels très appréciés par les clients, sans compter que les modèles hybrides ne sont absolument pas plus chers que leurs équivalents diesel.
Une consommation responsable.
Les voitures hybrides bénéficient d’un avantage de consommation qui les démarque des voitures thermiques.
Les voitures hybrides consomment essentiellement de l’électricité. L’essence peut être consommée en plus lors d’une augmentation de vitesse. Ainsi, le moteur électrique dispose du temps nécessaire pour se recharger tout en diminuant les émissions du CO2.
Avec sa batterie autonome, la voiture hybride n’a pas besoin d’être branchée pour être rechargée. Ainsi, elle n’influence pas les habitudes des conducteurs.
Et le confort aussi est au rendez-vous !
A faible vitesse, en ville par exemple, le moteur thermique ne se met pas en marche. La voiture roule donc en électrique uniquement ce qui permet d’éviter les nuisances et les bruits de moteur.
Les voitures hybrides du marché permettent également une conduite plus fluide. C’est le résultat de l’absence de la pédale d’ambrayage, ce qui permet une conduite plus confortable au conducteur.
Défi pour le Maroc?
La technologie en question trouve toujours du mal à se frayer une place sur le marché marocain.
Néanmoins, le Maroc ne cesse d’exprimer son intention de développement envers ce secteur notamment à travers l’initiative “iSmart”, première borne de recharge électrique 100% marocaine. D’ici 2040, il est prévu que la voiture électrique constitue un marché estimé entre 250 et 300 milliards de dollars.
Le Maroc dispose de plusieurs arguments pouvant ainsi lui permettre d’acquérir une part de marché assez importante au sein de l’industrie et, par conséquent, attirer les usines productrices de batteries et de voitures électriques.
Le pays bénéficie de plusieurs accords de libre-échange avec les pays producteurs de matières premières nécessaires à la production (ZLECAF : Zone de libre-échange continentale africaine) ainsi que les pays consommateurs des produits finis (Europe) tout en ayant un avantage par rapport aux barrières douanières et tarifaires.